mercredi 13 mars 2013

En attendant la 15eme édtion...


 Voici une nouvelle rubrique qui nous permettra de vous proposer une sélection de films qui ont retenu notre attention. N'hésitez pas à laisser un petit commentaire pour nous donner votre avis !



 Commençons par un grand classique récemment ressorti dans une belle version restaurée. Propriété Interdite (1966) est un drame américain réalisé par Sydney Pollack (Tootsie, Out of Africa...) avec comme acteurs principaux Nathalie Wood, Robert Redford et Charles Bronson. Ajoutons que l'on retrouve un certain Francis Ford Coppola et vous comprendrez que l'on a affaire à un film à redécouvrir de toute urgence !



Résumé : Inspiré d'une pièce de Tennessee Williams, ce film sur fond de Grande Dépression (années 1930) se déroule à Dodson dans le Mississippi, une petite ville particulièrement touchée par la crise et pour qui l'arrivée d'Owen Legate (Robert Redford), un agent des chemins de fer chargé de licencier une partie des cheminots de la ville, va se révéler dévastatrice. Alva Starr (Natalie Wood) est une coquette jeune fille, la coqueluche de la ville, courtisée par tous mais qui ne souhaite qu'une chose : fuir loin de cette existence étriquée et sans avenir pour tenter l'aventure à La Nouvelle-Orléans. Rêveuse, elle s'invente un monde fait de magie et de beauté jusqu'au jour où son chemin croise celui d'Owen. La passion qu'ils vont vivre va déchainer la colère de la mère d'Alva, une femme sans cœur et froide, plus soucieuse de ses propres intérêts que du bonheur de sa fille. (Source Wikipédia)




mardi 5 mars 2013

Résultat du concours de poésie 2013

 Remercions chaleureusement Mr Guy Vieilfault de Cruissy-Beaubourg (77) pour nous avoir envoyer ce très beau poème qui gagne le 1er prix du concours de poésie ! Et merci à tous les participants !

LEILAH

Elle est terre promise au pauvre mécréant,
L'argile qu'on pétrit pour modeler l'amphore,
Et l’ocre de sa peau que le couchant mordore
Empreint sa nudité d'un voile lui séant.
 
Elle est cette Ophélie au clair de l'eau joueuse
Figeant l'éternité comme font les gisants,
Plus lisse encore au fil adoucisseur des ans
Que les galets du temps de sa rivière heureuse.
 
Elle est brise d'ailleurs, d'improbables jardins
En ces pays dormant sous des palmiers obliques
Où les vents du désert, souffleurs mélancoliques,
Arpègent dans le soir ainsi que baladins.
 
Elle est, dans la nuit noire, horizontale flamme
Sur le divan moelleux des songes accomplis
Et, sur mon trois-mâts ivre, insensible au roulis
Elle est plus qu'aucune autre aventurière et femme.
 
Elle est tout mon cosmos et mes quatre éléments,
Le fer la terre et l'air, et la douceur de l'onde.
Elle est en son miroir, quotidienne Joconde,
L'impalpable reflet dont rêvent les amants.